
En participant à sa 2e saison de « La Maison de mes Rêves », le notaire Sébastien Dupuis s’est montré une fois encore ouvert aux questions des participants et touché par leur parcours de recherche du bien immobilier tant désiré.
Quelle était votre motivation en participant à cette émission ?
J’ai eu à cœur de montrer le quotidien d’un notaire et son accessibilité. Toutes les questions abordées touchent à des sujets que nous rencontrons jour après jour. Elles sont parfois très simples mais certains citoyens ont besoin d’être accompagnés et conseillés. Il est important de sortir le notaire de son bureau et de montrer que nous exerçons un métier de proximité. Elle est bien dépassée l’image du notaire entouré de dossiers poussiéreux !
Les participants ont-ils une grande connaissance des démarches, des situations, des dossiers ?
Cela dépend. Certains se sont déjà amplement informés via Internet et notamment le site Notaire.be. Mais ils ont bien sûr besoin d’être guidés dans cette masse d’informations. Le notaire joue donc un rôle de catalyseur en amenant son interlocuteur vers le bon raisonnement et en combattant, peut-être, quelques idées toutes faites. D’autres n’ont aucune connaissance de ce qui les attend, il faut donc aborder toutes les étapes nécessaires et prodiguer les conseils utiles.
Lors des tournages, vous allez à la rencontre des participants et assistez si besoin à l’évolution des travaux… Une démarche que vous effectuez en temps normal ?
Bien sûr, le notaire n’est pas constamment assis derrière son bureau. Il est parfois bon de se rendre sur place avec un client afin de se rendre compte au mieux d’une situation. Mais pour l’émission, il est préférable d’aborder les questions dans leur contexte. C’est, l’occasion de devancer justement des problématiques auxquelles le client ne penserait pas. Et pour que notre intervention soit la plus naturelle possible, je n’ai pas idée au préalable des questions qui me sont posées par les participants.
L’émission étant grand public, nous restons dans des thématiques générales qui peuvent servir un maximum de téléspectateurs. Il faut évidemment mettre en lumière l’aventure que représente l’achat d’un bien immobilier, selon le type de bien mais également selon le profil de l’acheteur. L’expérience s’avère différente si vous achetez un terrain pour construire, un appartement ou une péniche. L’émission sert aussi à présenter la diversité des cas.
Une opération immobilière demeure importante avec des conséquences juridiques et économiques. Le notaire veille à permettre cette opération en toute sécurité et sans improvisation, en prenant le temps d’éclairer de façon optimale, par exemple sur un crédit, une situation urbanistique, des travaux…. Avec cette émission, je désire montrer à quel point le notaire est le garant de la sécurité juridique.
Le notaire évolue avec la société et se trouve confronté à la réalité contemporaine : famille recomposée, maison kangourou… Et on le voit bien dans l’émission.
Le notaire évolue avec son temps, sa fonction est d’accompagner le citoyen dans sa diversité. La famille recomposée, la situation des personnes âgées, la séparation sont autant de thèmes qui font partie de la vie. Et le notaire accompagne souvent un client tout au long de son existence, sur plusieurs générations.
Quel est votre ressenti après deux saisons ?
J’apprécie de pouvoir rencontrer des citoyens dans un autre contexte, cela remet les choses en perspective. Et c’est super chouette de suivre le parcours des candidats, de leurs espoirs du début à leur joie de devenir propriétaire. J’ai un souvenir précis de Nathalie, dans la saison 3, qui avait acheté sa maison et avait tout rénové elle-même. Un défi personnel et un parcours très touchant. Ana-Maria est aussi très touchante, amoureuse de la maison qu’elle a trouvée. Je suis très content qu’elle ait obtenu son crédit. Le tournage a toujours été un régal absolu avec les candidats et les équipes.
Retrouvez l’interview d’Ana Maria, une candidate de l’émission en cliquant ici.
Texte : Gilda Benjamin