Début novembre 2018, Fednot accueillait son nouveau CEO, Jan Sap, qui aura été actif chez UNIZO durant 21 ans. Lors de cette annonce, le Président de Fednot, Philippe Bosseler, a exposé clairement les lignes de force de son mandat : « Compte tenu de ses connaissances et de son expérience, Jan Sap s’avère être la personne la plus appropriée pour relever les nombreux défis auxquels font face Fednot et le notariat. La poursuite de la modernisation de notre profession est évidemment un point essentiel. » Nous avons voulu en savoir plus à propos des projets du nouveau CEO.
Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre Fednot après avoir passé 21 ans chez UNIZO ?
Jan Sap : « D’après mes contacts précédents avec Fednot, j’ai pu me rendre compte qu’il s’agit d’une organisation professionnelle composée d’excellents collaborateurs et misant également sur le développement d’applications numériques pour les notaires. Je trouve que c’est un joli défi de pouvoir m’engager en faveur du notariat au sein d’une telle organisation. »
« Au niveau du contenu, cette fonction correspond aussi aux expériences que j’ai déjà eues, à la différence près que je peux à présent me concentrer sur un secteur très spécifique alors qu’avant, je travaillais avec des entrepreneurs et des professions libérales dans un cadre interprofessionnel. Mais je suis très satisfait de mes 21 années passées chez UNIZO. »
Quelles expériences et visions pertinentes apportez-vous ?
« Chez UNIZO, j’ai appris à défendre les intérêts de tous les entrepreneurs. Cela m’a donné non seulement la chance de découvrir le monde des entreprises de manière très large, mais cela m’a également permis de créer un réseau au sein de la politique, des administrations et d’autres organisations professionnelles. »
« Je sais aussi à quel point il est important de mettre en place une bonne interaction entre le cadre professionnel, d’une part, et la “base”, c’est-à-dire l’entrepreneur ou le titulaire d’une profession libérale, d’autre part. Ce sera d’autant plus le cas chez Fednot, où cette interaction me paraît indispensable pour pouvoir servir correctement le notariat. »
« Étant donné que j’ai été secrétaire général de la ‘Federatie Vrije Beroepen’ (fédération flamande des professions libérales) durant neuf ans, je connais également l’univers des professions libérales, dont celle de notaire. Et bien que les professions libérales aient leur spécificité dont il faut tenir compte, j’ai pu me rendre compte que ceux qui les exercent sont aussi des entrepreneurs qui ont besoin d’un soutien professionnel ciblé. »
À quel point connaissez-vous le notariat et les ambitions de Fednot ?
« Fednot a toujours été affiliée à la ‘Federatie Vrije Beroepen’, je connais donc un peu son fonctionnement et j’ai suivi les dossiers et les défis les plus importants pour le notariat. Quoi qu’il en soit, je souhaite utiliser les premiers mois pour découvrir le notariat en profondeur. Avec le président, j’assisterai aux assemblées générales des chambres provincials et je ferai également un “tour de Belgique” des notaires afin de prendre le pouls sur le terrain. Bien entendu, je ferai aussi connaissance avec les nombreux collaborateurs de la fédération. J’ai hâte de pouvoir travailler avec eux. »
Quels sont vos principaux objectifs à court terme (que pouvez-vous réaliser rapidement) et à long terme (quelle stratégie avez-vous en tête) ?
« Comme je l’ai dit, je désire d’abord faire connaissance avec le notariat et les collaborateurs de Fednot. J’examinerai ensuite avec l’équipe et le Conseil d’administration ce à quoi nous pouvons ou devons nous atteler à court terme. »
« À plus long terme, nous devons élaborer une stratégie partagée pour le notariat du futur et définir le rôle que Fednot peut jouer à cet égard. Dans ce cadre, je souhaite avant tout me mettre à la disposition des notaires et des besoins sociétaux en général. »
Texte : Dirk Remmerie – Photos: Jan Crab
Philippe Bosseler, Président de Fednot et le nouveau CEO Jan Sap